Nouvelle usine de transformation du poisson au Gabon : 3000 emplois directs et 9000 emplois indirects à la clé

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Publié le vendredi 27 mai 2022 | LaLibreville.com

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Le Gabon a prévu de construire une nouvelle usine de transformation du thon ainsi que des chambres froides dans l’enceinte du New Owendo international Port (NOIP). Une initiative qui permettre à la fois d’intensifier la diversification de son économie, de réduire sa dépendance alimentaire ainsi que la facture des importations, et créer des emplois, beaucoup d’emplois.

Cette usine, dont la date de construction et de mise en fonctionnement n’ont pas encore été précisées, permettra de « créer 3000 emplois directs et 9000 emplois indirects, avec un chiffre d’affaires prévisionnel de 100 milliards de FCFA. Cette filière est pourvoyeuse d’emplois et les métiers exercés sont nombreux et variés. Ils vont des manutentionnaires aux ingénieurs agroalimentaires en passant par l’électromécanique », a déclaré Koumba Kombila, chef de projet structuration de la filière thonière dans un entretien la semaine dernière au journal Les Échos de l’éco.

Avant la construction de cette nouvelle usine, les autorités gabonaises mettront d’abord en service la Société frigorifique du Gabon (Sifrigab). Cette usine, en arrêt d’activité depuis près de dix ans, sera opérationnelle en 2023, selon Koumba Kombila. Avec le renforcement de ses infrastructures de stockage et de transformation, le Gabon espère devenir dans les dix prochaines années un acteur majeur du thon sur le continent.

Précisément, c’est dans le but de développer davantage cette filière que le Gabon a conclu le 29 juin 2021, un accord de pêche avec l’Union européenne (UE) qui autorise les navires européens à pêcher dans ses eaux 32 000 tonnes de poisson par an pendant cinq ans.

La transformation de ce poisson au Gabon pourrait générer un chiffre d’affaires de plus de 576 milliards de FCFA, selon le ministère de l’Agriculture. Elle permettra également d’intensifier la diversification de l’économie afin de préparer l’après-pétrole ; de réduire sa dépendance alimentaire tout en réduisant sa facture des importations ; et enfin de créer des emplois, beaucoup d’emplois.

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