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Cimaf Gabon : La tonne de ciment passe à 86 000 FCFA
Publié le jeudi 19 mai 2022  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
Le gouvernement suspend l’importation du ciment pour une période de deux ans
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La filiale gabonaise de Ciments de l’Afrique (Cimaf Gabon) vend désormais la tonne de ciment à 86 000 francs CFA, contre 80 000 francs auparavant. Une augmentation que l’industriel justifie par l’augmentation des coûts du fret, celle du prix des matières premières comme le clinker ou encore la hausse de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur le ciment.

L’envolée des prix n’épargne pas les matériaux de construction, notamment le ciment. Le prix de la tonne de ce matériau est désormais fixé à 86 000 francs CFA, contre 80 000 francs auparavant. Soit une hausse de 5%. Dans le même sens, le sac de ciment se vend désormais à 4300 francs CFA au lieu de 4000 francs. Une situation que la filiale gabonaise de Ciments de l’Afrique (Cimaf Gabon) impute à la conjoncture internationale.

«Au niveau international, les coûts de fret ont augmenté. Il en est de même de celui des matières premières comme le clinker, matière de base pour faire du ciment. Il compte pour 85% dans la fabrication de ce produit», a expliqué le directeur général adjoint des filiales de Cimaf au Gabon. «En décembre 2021, les coûts d’achat du clinker ont d’abord augmenté de 76%. La situation s’est ensuite aggravée au premier trimestre 2022 en raison de la hausse vertigineuse du coût de ce matériau qui est passé à 104%», a ajouté Alain Ayoune Origuinowet dans L’Union du 18 mai.

A ce facteur s’ajoute la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur le ciment, qui a doublé pour se situer à 10%. «En 2012, cette TVA avait été réduite à 5%. Mais la Loi des finances rectificative (LFR) 2021 a décidé de la ramener à 10%. Tout ceci devenait intenable pour les industriels qui, avec le remboursement toujours en cours des dettes contractées pour les investissements réalisés, continuent à craindre pour leurs activités», a rappelé le quotidien L’Union. Du coup, deux options s’offrant à Cimaf Gabon : arrêter la production ou augmenter le prix du ciment. L’industriel a choisi la seconde, moins douloureuse que la première, dira-t-on.
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