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Transgabonaise : Maganga Moussavou veut limiter à 3 le nombre de grumes par camion
Publié le lundi 16 mai 2022  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
Accord d’aménagement d`une route Congo-Gabon
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Peu satisfait de la qualité d’avancement des travaux sur la future Transgabonaise qui, selon lui subit «l’outrageuse exploitation forestière», l’opposant et candidat déclaré à la présidentielle de 2023 propose que le nombre de grumes transportées par les grumiers soit limité à trois pour préserver la route, particulièrement pour les travaux ayant déjà été effectués.

Pierre-Claver Maganga Moussavou est loin de féliciter le gouvernement pour le travail réalisé jusque-là quant au projet baptisé «Transgabonaise» du nom de la future nouvelle route économique du Gabon reliant Libreville à Franceville sur 828 km au total. Ayant emprunté la route samedi 14 mai pour se rendre à Mekambo, dans la province de l’Ogooué-Ivindo, le président du Parti social-démocrate (PSD) a fait le constat de ce que le projet cher à Ali Bongo, censé aboutir en 2023, «peine à atteindre le PK 80», plus d’un an après son lancement.

Sur sa page Facebook, l’opposant et candidat déclaré à la présidentielle de 2023 propose surtout de limiter le nombre de grumes transporter par les camions des sociétés d’exploitation forestière. Estimant que ces grumiers détruisent la route, particulièrement pour les travaux déjà effectués, Pierre-Claver Maganga Moussavou juge «impératif de n’autoriser que la circulation des grumiers ne transportant que trois grumes comme c’est le cas en Guinée équatoriale».

Cette initiative permettrait, selon lui, de «préserver le travail d’élargissement de la route à 10 mètres au lieu d’une autoroute comme annoncée par madame le Premier ministre». «Si l’outrageuse exploitation forestière ruine nos forêts et abîme nos routes le plus souvent en terre, la contribution de ce secteur au budget de l’État est dérisoire. Cette faiblesse est d’ailleurs liée à la forte implication de ceux qui gouvernent, dans un secteur où la corruption sévit à l’état endémique», estime-t-il par ailleurs.
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