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Gabon : L’Udis prend ses quartiers dans le Moyen-Ogooué
Publié le lundi 4 avril 2022  |  Gabon Review
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© Gabon Review par DR
Gabon : L’Udis prend ses quartiers dans le Moyen-Ogooué
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L’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (Udis) a implanté son antenne provinciale pour le Moyen-Ogooué, le 2 avril, à Massika, dans le Canton Biweni-Diala. Le président de cette formation politique de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence (MRSE), Hervé Patrick Opiangah, a fait le déplacement de la localité pour cet événement.

Parti de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence, plateforme de plusieurs écuries politiques soutenant l’action du président Ali Bongo, l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (Udis) aspire à jouer davantage sa partition dans cet attelage. Dans sa volonté d’implanter dans l’ensemble du pays sa formation politique et de capter davantage le flux de militants et sympathisants, le président de l’Udis, Hervé Patrick Opiangah, a installé, le 2 avril, dans le canton Biweni-Diala, à Massika, l’antenne locale du parti pour le Moyen-Ogooué.

Désormais libérées des contraintes et restrictions liées à la riposte contre le Coronavirus, les populations du Moyen-Ogoouée sont massivement sorties pour assister à l’installation des responsables du parti dans leur province. Une opportunité pour elles, confrontées à tous les maux, de faire étalage de leurs besoins.


Un chapelet de doléances

De tous les discours, le dénominateur commun a été la recherche de meilleures conditions de vie des populations du Canton Biweni-Diala, mais aussi du reste de la région. Les problèmes de chômage des jeunes et des femmes, de manque de formation, d’absence de structures sanitaires appropriées, d’écoles, de délestages, de cherté des compteurs d’électricité et d’enclavement de certaines zones ont été évoqués, autant par le nouveau responsable local de l’Udis, Guy Modeste Moussavou, que par les autres intervenants.

Les populations ont également sollicité une opération visant à établir à leurs enfants les actes de naissances. Plusieurs personnes sont dépourvues de ce document et ne peuvent prétendre par exemple à une couverture par l’assurance maladie. Elles souhaitent aussi la création d’une scierie, une attention particulière aux personnes du troisième âge et aux handicapés, le profilage des routes et l’extension du réseau basse tension dans les villages. «Nous voulons des leaders du peuple, proches du peuple, avec le peuple et pour le peuple», a fait savoir l’un des porte-paroles de l’Udis.

Après l’installation du responsable provincial du parti, Hervé Patrick Opiangah n’a pas tenu à faire de promesses. «Si je vous dis que demain matin, je vais appeler la SEEG pour venir régler les problèmes, c’est que je suis un menteur», a-t-il déclaré. Partant de son parcours qu’il estime inspirant et pouvant aider les jeunes à se prendre en mains, il a prévenu que «l’Etat gabonais ne pourra plus, comme par le passé, garantir le plein emploi».

C’est à nous de réorienter les jeunes

S’exprimant à propos des problèmes posés, il note qu’il s’agit du «grand classique : adduction d’eau, électricité, chômage…». «Le plus important maintenant est de voir comment mettre, petit à petit, en place des stratégies et des mécanismes pour faire en sorte que plus d’un soit soulagé», a-t-indiqué. Pour lui, cela serait un coup de pousse à l’Etat gabonais et aux leaders qui essaient de réorienter les populations vers les métiers nobles tels que les métiers de la terre.

«Les gens se demanderont ce que représente la terre. Je peux vous dire qu’avec tout ce qu’il se passe à l’international, la guerre en Ukraine, nous vivons impuissants. On réalise bien que les coûts des matières premières en aliments sont en train de flamber et petit à petit, les pays, au niveau mondial, se renferment sur eux-mêmes et font des provisions», a expliqué le président de l’Udis.

«Nous sommes en retrait, en marge, parce qu’on ne produit pas localement. Ça pourra nous rattraper un jour et c’est à nous de re-booster et de réorienter les jeunes pour leur dire que l’Etat, la Fonction publique est plus que saturée et que chacun de nous a la responsabilité de dire, j’ai un lopin de terre, sois je plante, sois je vais à la pêche, sois je crée quelque chose qui peut être génératrice de revenus et créatrice de richesses», a-t-il suggéré.

Un discours apprécié par la population qui estime que beaucoup de politiciens sont des affabulateurs. «Le président de l’Udis est différent des autres menteurs qui ne viennent ici qu’en période de campagne pour nous mentir avec des promesses. Il a bien dit qu’il ne peut s’engager sur rien et il nous a plutôt dit de développer nos activités. C’est mieux que de vendre du vent au gens», a apprécié une habitante de Massika.

Après Massika pour le compte de la province du Moyen-Ogooué, l’Udis devrait se déployer dans d’autres provinces. «C’est à l’étude. On s’étendra sur l’ensemble du territoire national que là nous avons du potentiel en termes de représentativité. On ira où on a la possibilité de mieux se faire entendre. La vocation du parti c’est d’aller s’implanter sur les neuf (9) provinces du Gabon», a précisé Hervé Patrick Opiangah.
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