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Avocats fang : «Je n’ai jamais été appelé, ni entendu, ni jugé», regrette Me Moumbembé
Publié le mardi 29 mars 2022  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
Me Jean-Paul Moumbembé, avocat au barreau du Gabon
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Provisoirement suspendu de l’exercice de ses activités d’avocat pendant six mois à cause des propos qu’il aurait tenu à l’encontre de ses confrères d’ethnie fang, Me Moumbembé affirme n’avoir pas été entendu ni jugé avant cette sanction. Ce qu’il regrette.

Conséquence d’une sortie, somme toute privée, mais qui s’est retrouvée sur la place publique, Me Moumbembé a été provisoirement suspendu pour six mois par le Conseil de l’Ordre des avocats. Il a été sanctionné pour des propos tenus à l’encontre de ses confrères fang qu’il aurait qualifié des «voleurs». A la suite de cette sanction, l’intéressé, se refusant de tout commentaire, a confié à notre confrère L’Union qu’il n’a pas été jugé avant cette sentence.

Dans sa note du 22 mars 2022 et après délibération, le Conseil de l’Ordre des avocats, via son Secrétariat, informait de ce que maître Jean Paul Moumbembé a été suspendu provisoirement pour une durée de six mois de l’exercice de ses activités d’avocat.

Régissant dans les colonnes de L’Union, l’intéressé déclare : «j’ai été vendredi matin plaider mes dossiers au tribunal». «C’est vous qui m’apprenez qu’une note du Conseil de l’ordre annonce ma suspension pour six mois», a-t-il répondu à nos confrères, ironisant par la suite, se demandant s’il ne s’agissait pas d’un autre Fake news. Selon ce dernier, il n’a «jamais été appelé, ni entendu, ni jugé» par le Conseil de l’Ordre des avocats.

Pour lui, la mise sur la place publique de son audio privé ne visait ni plus ni moins qu’à nuire. «Je n’ai rien dit contre les avocats fang. Je n’ai jamais traité les avocats fang de voleurs. Mon audio, c’est la preuve!», avait-il déclaré, précisant qu’il s’agit d’un «Fake news exploité à mauvais escient pour des desseins dangereux».Il a saisi le bâtonnier en vue de l’autoriser à traduire en justice son confrère, présumé auteur de la fuite de l’audio, devant les juges d’instruction.

On devrait vraisemblablement assister à un nouveau round dans cette affaire qui défraie la chronique depuis une semaine.
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