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Jean Ping à propos d’Ali Bongo : «Nous le dégagerons avant 2023 !»
Publié le mercredi 2 mars 2022  |  Gabon Review
Jean
© Autre presse par DR
Jean Ping, le samedi 3 novembre 2018, à sa résidence des Charbonnages (Libreville).
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Ayant récemment demandé aux institutions compétentes de déclarer la vacance du pouvoir à la tête de l’État en raison de la situation sanitaire d’Ali Bongo qu’il juge préoccupante, l’ancien candidat à la présidentielle de 2016, qui continue de réclamer la victoire à cette élection, annonce qu’il prendra le pouvoir «d’une manière ou d’une autre» avant la présidentielle de 2023. L’opposant assimile par ailleurs les collaborateurs du président de la République à des «terroristes qui cherchent à prendre le pouvoir».

S’il s’était déjà montré particulièrement dur à l’égard d’Ali Bongo, lors de sa sortie du 19 février dernier, dans une interview lundi 28 février à France 24, Jean Ping en a rajouté une couche. Présentant désormais son adversaire politique comme «un zombie», l’opposant s’en est une nouvelle fois pris à l’entourage du chef de l’État, cette fois dans des termes peu amènes qu’il a visiblement eu du mal à assumer par la suite.

«Ali Bongo est entouré de terroristes. Il est entouré de gens [qui] cherchent à prendre le pouvoir. Il y a, parmi ceux qui l’entourent, parmi les va-t-en-guerre, des gens qui pensent qu’il faut brûler le Gabon, il faut mettre le Gabon à feu et à sang s’ils doivent perdre», a-t-il déclaré tout en se refusant à donner les noms de ses cibles, mais en choisissant plutôt de rappeler l’assaut subi par son quartier général de campagne en août 2016.

«Il n’y aura pas d’élections en 2023 !»

Alors que son fameux «Je ne vous retiens plus» lancé à l’adresse de ses militants n’a pas véritablement été suivi d’effet jusque-là, le discours actuel du chef de file de la Coalition pour la nouvelle République (CNR) ressemble à s’y méprendre à un appel à l’insurrection au cas où les institutions qu’il invite à déclarer la vacance du pouvoir au sommet de l’État ne le suivent pas. Il s’en défend pourtant chez nos confrères.

«Je suis en train de tracer la ligne à suivre, et mes partisans sont là. Je les vois tous les jours. Il suffit de claquer des doigts pour qu’ils avancent dans une direction ou dans une autre. Mais je ne souhaite pas que le Gabon entre en guerre civile. Donc, je fais tout pour que la passation de pouvoir se fasse d’une manière pacifique».

Il a tout de même ajouté : «Il n’y aura pas d’élections [en 2023]. Nous accéderons au pouvoir avant, d’une manière ou d’une autre.»
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