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Gabon: Mouguiama-Daouda va recruter 704 enseignants vacataires pour boucler l’année coûte que coûte
Publié le vendredi 11 fevrier 2022  |  Gabon Media Time
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© Autre presse par DR
Gabon: Mouguiama-Daouda menace de mettre les enseignants grévistes sous bons de caisse litige
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La suspension du mouvement de grève générale illimitée de la Convention nationale des syndicats du secteur éducation (Conasysed) et du Syndicat de l’éducation nationale (Sena) n’a toujours pas ramené la quiétude dans la maison éducation. Pour preuve, le Pr. Patrick Mouguiama-Daouda va recruter 704 enseignants vacataires qui lui permettront de respecter les dates contenues dans le calendrier d’examens de fin d’année.

Dans le document rendu public par le Ministère de l’Education nationale, le Pr. Patrick Mouguiama-Daouda annonce un vaste recrutement d’enseignants aux titres de vacataires. Cette offre est ouverte à 704 individus de sexes différents dont 138 professeurs de français, 325 professeurs de mathématiques, 96 professeurs d’anglais et 145 professeurs d’éducation physique et sportive (EPS). Ces derniers devraient être affectés dans toute l’étendue du territoire.

Si ledit ministère a fixé le délai ultime de candidatures au 18 février 2022, il semble que cette annonce a du mal à passer chez les enseignants titulaires. Pour ces derniers, le gouvernement voudrait les contourner pour asservir les 704 futurs enseignants vacataires qui appartiennent à deux catégories. La première est celle des étudiants fraîchement diplômés. La seconde renvoie à la communauté étrangère qui s’est d’ores et déjà dite prête à soutenir le gouvernement en offrant leur force de travail.

Loin d’être xénophobes, les enseignants grévistes à l’arrêt, ne semblent pas enthousiastes à cette éventualité. Pour certains d’entre eux interrogés « recruter les enseignants pour boucler l’année scolaire ? C’est juste malsain. Ils vont accepter et sauver l’année en validant les examens aux dates du ministère mais ce sera un sacrifice pour ces apprenants qui n’ont presque pas appris », a déploré Bertille Koumba, enseignante de français syndiquée. Pour sa part, le Pr. Patrick Mouguiama-Daouda a indiqué qu’il s’agirait simplement d’équilibrer l’équation élèves-enseignants avec la livraison de nouvelles salles de classe.
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