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Affaire Satram EGCA : «Circulez, il n’y a rien à voir !», dixit le Dr Mustapha Aziz
Publié le mardi 2 novembre 2021  |  Gabon Review
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© Gabon Review par DR
Affaire Satram EGCA, le Dr Mustapha Aziz
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Le camp Mustapha Aziz a réagi, le 29 octobre, à la décision rendue trois jours plus tôt par le tribunal de première instance de Paris. «Ce jugement totalement incohérent qui a fait l’objet d’appel immédiat n’a pas touché à la souveraineté des jugements rendus par les tribunaux du Maroc et du Gabon ou d’ailleurs», a affirmé Satram à travers un communiqué.

Long de plusieurs années, le feuilleton Satram EGCA a enregistré un rebondissement sans conséquence avec la décision du tribunal de première instance de Paris, le 26 octobre dernier. L’affaire a d’ailleurs commencé à être célébrée sur Facebook par les soutiens des enfants Jakhoukh, avançant que «tous [les] actes [de Mustapha Aziz] sont nuls et de nul effet. » Le directoire de Satram EGCA ne s’en émeut nullement, indiquant : «Les porte-paroles des Jakhoukh et consorts ne vont pas lésiner sur les moyens pour mettre en valeur un jugement sans effet réel.»

«Ce jugement totalement incohérent qui a fait l’objet d’appel immédiat n’a pas touché à la souveraineté des jugements rendus par les tribunaux du Maroc et du Gabon ou d’ailleurs puisqu’il n’est pas exécutoire même provisoirement», a déclaré le PDG de Satram EGCA dans un communiqué publié le 29 octobre.

En effet, le tribunal de première instance de Paris a décidé de valider la donation et la reconnaissance de dette de 10 millions d’euros. Par contre il annule le testament du 5 mai pour des raisons religieuses et mentales, en contradiction avec ses propres experts. De même, le tribunal n’a pas opté pour l’exécution de ce jugement, même pas provisoirement, laissant à la Cour d’appel le soin de se prononcer sur le fonds du sujet… Le tribunal a en effet, reconnu aux autres tribunaux, du Maroc et Gabon, la souveraineté de leurs décisions. Ce, d’autant plus que les tribunaux du Maroc et du Gabon sont sur la même longueur d’ondes.

Annulant le testament et validant pourtant les autres documents du dossier, la décision se révèle sans valeur puisque sans exécution ne fut-ce que provisoire. «Ce jugement a coupé la poire en deux avec une dizaine de contradictions et l’interprétation de la religion musulmane dans le domaine de l’héritage. Notre cause est juste et incontournable et la décision boiteuse rendue le 26 octobre ne fera que renforcer notre volonté par appliquer les dernières volontés du Feu Lahcen Jakhoukh. Nous saluons avec force nos partenaires, cadres et ouvriers pour leur sérénité et courage et efforts fournis pour réussir la sauvegarde de Satram EGCA», a conclu le communiqué du PDG de Satram EGCA.

Ironie du sort, le même jour (26 octobre), la Cour d’appel de Marrakech a livré le verdict définitif validant le testament querellé, l’exequaturant et le mettant en conformité avec l’ordre public et religieux du Maroc. Les enfants Jakhoukh ayant de surcroit été condamnés à payer une amende.

Le PCA de l’entreprise salue «avec force [les] partenaires, cadres et ouvriers pour leur sérénité, courage et efforts fournis pour réussir la sauvegarde de Satram EGCA. Circulez il n’y a rien à voir !», selon les termes du communiqué sus cité.
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