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Transports terrestres : un préavis de grève pour protester contre les mesures du Copil
Publié le vendredi 15 octobre 2021  |  Le Nouveau Gabon
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© Autre presse par DR
La grève des taxis paralyse la circulation à Libreville et ses environs
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Les responsables des agences de transport réunis au sein du Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (Syltteg) s’insurgent contre les mesures du Comité de lutte contre le Coronavirus (Copil). Ces derniers ont décidé de déposer le 12 octobre 2021 un préavis de grève sur la table du ministre gabonais des Transports.

Selon le président du Syltteg, Jean Robert Menié, ces dispositions viennent asphyxier le secteur qui connait une baisse de 70% de son chiffre d’affaires depuis mars 2020.

A en croire Jean Robert Menié, les transporteurs sont actuellement victimes des « amendes arbitraires et abusives allant de 500 000 FCFA à 5 millions de FCFA, harcèlement des agences de voyage malgré les efforts accomplis, fermeture arbitraire de certaines agences, absence des mesures d’accompagnement du gouvernement, augmentation des charges, réduction du nombre de passagers dans les véhicules, réduction des rotations, réduction du temps de travail à cause du couvre-feu, la non prise en compte des difficultés rencontrées », a dénoncé le président du Syltteg.

Ces transporteurs se plaignent également des visites inopinées sans aucun mandat ni convocation au préalable des agents du Copil, des difficultés liées à l’infrastructure routière, de la lenteur dans l’obtention des tests Covid, des tracasseries liées à l’augmentation des postes de contrôle et liées à la vérification des mesures barrières dans chaque poste.

Au Gabon, depuis le début de la pandémie de la Covid-19, plusieurs opérateurs économiques du secteur du transport sont confrontés aux difficultés liées aux mesures de restriction édictées par le gouvernement et le Copil, notamment la réduction du nombre de passagers et des rotations. Ces mesures ont fragilisé les activés économiques dans ce secteur.

Aujourd’hui, les agences de voyages souhaitent un encadrement de la part du gouvernement. «Nous souhaitons que soit érigé un check-point Copil dans les grandes agences, le retour au nombre conventionnel de places de passagers sous présentation de test PCR et/ou de carnet de vaccination contre le Covid-19, suppression pure et simple des laisser-passer au niveau de l’interurbain puisque ces laisser-passer ne sont pas exigés dans le transport ferroviaire et aérien », a proposé Jean Robert Menié.
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