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Un service social implémenté au sein du CHU “Jeanne Ebori
Publié le mardi 28 septembre 2021  |  Agence Gabonaise de Presse
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© Présidence par DR
Le Gabon s`est doté depuis 2009 de 4 structures sanitaires permettant de multiplier par 4 le nombre de lits d’hôpitaux disponibles à Libreville
Le Gabon s`est doté depuis 2009 de 4 structures sanitaires dont : Les Centres hospitaliers universitaires de Libreville, d’Owendo, d’Angondjé (désormais Hôpital d’instruction des Armées d’Angondjé – HIAA), et du pôle Mère-Enfant, Fondation Jeanne Ebori permettant ainsi de multiplier par 4 le nombre de lits d’hôpitaux disponibles à Libreville
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Le ministre des Affaires sociales a procédé à l’ouverture d’un service social ce lundi 27 septembre au Centre hospitalier universitaire mère et enfant (CHUME). L’objectif étant de venir en aide à la prise en charge des personnes économiquement vulnérables.

Ce nouveau service, en partenariat avec le Bureau la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) a été inauguré ce jour par la ministre des Affaires sociales, Prisca Koho-Nlend afin, a-t-elle expliqué, “d’une prise en charge beaucoup plus approfondie des Gabonais économiquement faibles“.

Ainsi, en cas de difficulté dans la prise en charge, il est à éviter la voie facile que sont les réseaux sociaux, alors qu’il existe le service des affaires sociales. “Vous avez pu contacter ces derniers temps, plusieurs cas qui nous ont été signalés via les réseaux sociaux de confiscation d’un patient ou d’une dépouille. Ce qui n’est pas pour améliorer l’image de cet hôpital dont le gouvernement tient à maintenir la qualité aussi bien dans les structures que dans la qualité des plateaux techniques“, a indiqué le membre du gouvernement.

“L’intérêt pour nous était de pouvoir expliquer aux populations l’information relative à leur prise en charge qui n’a pas besoin d’être dans les réseaux sociaux, alors que les bureaux sont existants. A défaut d’un espace au CHUME, le siège de la CNAMGS est connu de la plupart des Gabonais. En cas de maladie, même quand on n’a pas d’assurance, l’immatriculation se fait aussitôt en fonction de la pathologie qui a été indiquée. Nous avions besoin de nous coordonner avec la direction générale du CHUME, pour bien mettre en œuvre, harmoniser les procédures. Notamment, la porte d’entrée de ces gabonais économiquement faibles” a poursuivi la ministre.

Le directeur général par intérim du CHUME, Pr Meye, est allé dans le même sens. “(…) L’hôpital assure la prise en charge des soins. Et c’est ce que nous faisons sans difficultés. Mais en même temps que vous venez à l’hôpital pour être pris en charge pour des soins, vous devez déclarer cela à l’organe payeur qui est la CNAMGS. Il y a aujourd’hui un service social qui n’était pas lié avec le service des affaires sociales. Aujourd’hui on vient d’implémenter un service social qui va travailler en accord avec le ministère des Affaires sociales” a-t-il indiqué.

Et le directeur général des Affaires sociales, Nadine Olga Embinga, de décliner les différentes documents visant à la prise en charge. “Le patient ou le client devra avoir une carte de la CNAMGS au titre de Gabonais économiquement faible. Nous ferons en sorte que la CNAMGS puisse prendre en charge les 20% des tickets modérateurs qui sont demandés en paiement par l’hôpital. Avant que les dossiers n’arrivent à la CNAMGS pour paiement, on passe par la direction générale des affaires sociales. Dans la constitution du dossier, il doit y avoir la carte nationale d’identité ou l’acte de naissance, la carte de la CNAMGS GEF, appuyé par le rapport d’enquête. Cette aide est réservée aux Gabonais“, a-t-il précisé.

Loriale KOMBA MANFOUMBY
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