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Les ministres africains de la Santé s’engagent à agir contre la mortalité maternelle et infantile
Publié le jeudi 23 septembre 2021  |  Xinhua
CIEA
© aLibreville.com par Marc-Innocent
CIEA 2017: la deuxième édition de la conférence ouverte par le Président ivoirien Alassane Ouattara
Abidjan le 28 Mars 2017. La 2éme édition de la Conférence Internationale sur l’Emergence de l’Afrique (CIEA) s’est ouverte en présence de plusieurs personnalités parmi lesquelles les Chefs d’Etat du Libéria, Ellen Johnson Sirleaf, Sénégal, Macky Sall, de la Guinée Alpha Condé, de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, Helen Clark (photo), Administrateur du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et Akinwumi Adesina, président de la Banque Africaine de Développement (BAD).
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Les pays d'Afrique subsaharienne vont consacrer davantage de ressources aux soins préventifs et curatifs à destination des femmes, des enfants et des adolescents afin de protéger les populations vulnérables contre les décès évitables, ont annoncé mercredi les ministres africains de la Santé lors d'un forum virtuel.

Kwaku Agyeman-Manu, ministre ghanéen de la Santé, a déclaré qu'il était possible de réduire les décès maternels et infantiles sur le continent à condition que les gouvernements et les donateurs investissent dans des mesures permettant d'améliorer la surveillance et le traitement des maladies.

"Nous devons investir dans un service de santé plus résilient pour les femmes, les enfants et les adolescents, y compris en matière de santé sexuelle et reproductive, afin qu'ils puissent vivre une vie productive et de qualité", a indiqué M. Agyeman-Manu.

Il a tenu ces propos au cours d'un sommet virtuel organisé par le Partenariat pour la santé maternelle, néonatale et infantile (PMNCH), qui s'est attaché à explorer de nouvelles stratégies pour améliorer la santé des femmes, des enfants et des adolescents en Afrique subsaharienne.

Plus d'un millier de représentants ont participé au sommet, dont des décideurs politiques, des militants, des chercheurs et des bailleurs de fonds. Ils ont noté que la pandémie de COVID-19 avait sensiblement aggravé les problèmes de santé des femmes, des enfants et des jeunes sur le continent.

Sibongiseni Maxwell Dhlomo, vice-ministre sud-africain de la Santé, a déclaré que des mesures d'incitation fiscales combinées à une véritable volonté politique étaient nécessaires pour revitaliser les programmes de santé maternelle et infantile sur le continent face aux perturbations causées par la pandémie.

Certaines interventions ciblées, comme l'amélioration de l'accès aux contraceptifs, une vaccination opportune, une amélioration de la nutrition et la création de filets de sécurité sociale, pourraient avoir un impact positif sur la santé des femmes et des nouveau-nés, a-t-il affirmé.

Les statistiques du PMNCH indiquent que plus des deux tiers des décès maternels dans le monde interviennent en Afrique subsaharienne, une région qui compte également plus de la moitié des décès infantiles dans le monde.

Une femme sur cinq en Afrique subsaharienne n'a en outre pas accès aux contraceptifs modernes, ce qui les expose à des grossesses non désirées ou à des décès liés à des avortements à risque.

Helen Clark, présidente du conseil d'administration du PMNCH et ancienne Première ministre de Nouvelle-Zélande, a suggéré que les dirigeants et les décideurs africains donnent la priorité au financement de la modernisation des services de santé destinés aux femmes, aux enfants et aux jeunes. Elle a insisté sur le fait que mettre en place des réformes politiques, mieux protéger les citoyens et investir dans des soins de qualité, dans l'éducation et dans la nutrition permettraient d'améliorer les moyens de subsistance des femmes, des enfants et des jeunes africains.

Chrissie Kalamula Kanyasho, vice-ministre de la Santé du Malawi, a quant à elle indiqué que les gouvernements africains devaient prendre des mesures à fort impact, telles que la mise en place des services prénatals et de maternité gratuits en recrutant de la main-d'œuvre supplémentaire afin de réduire la mortalité maternelle et infantile. Les pays africains qui ont investi dans les campagnes de vaccination de routine, les services de nutrition et le planning familial enregistrent en effet de meilleurs résultats en matière de santé des femmes, des enfants et des jeunes, a-t-elle ajouté.
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