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Réconciliation nationale : Un face à face Ali Bongo-Jean Ping envisageable ?
Publié le jeudi 29 juillet 2021  |  Gabon Review
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© Gabon Review par DR
Crise de Mékambo : «l’illustration de ‘’l’État failli’’ qu’est le Gabon», dixit Jean Ping
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Au lendemain de la rencontre «historique entre deux frères ennemis», en l’occurrence l’ancien président Laurent Gbagbo et l’actuel Alassane Ouattara, dans le cadre de la réconciliation nationale en Côte d’Ivoire, l’idée d’une rencontre, face à face, entre Ali Bongo et son challenger à la présidentielle de 2016 et leader de l’opposition gabonaise, Jean Ping, est plus qu’évoquée par les observateurs.

Anciens rivaux, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara prônent désormais, d’une même voix, la réconciliation en Côte d’Ivoire. Pour sceller cette nouvelle donne devant impérativement impacter le paysage politique et apaiser les tensions dans leur pays, les deux hommes ont mis de côté leur rivalité pour penser à l’intérêt supérieur de la Nation. D’où la rencontre d’hier (27 juillet 2021) au palais présidentiel à Abidjan.

Au regard de cet événement, les réseaux sociaux gabonais se sont mis à rêver. Pourquoi pas une rencontre Ali Bongo – Jean Ping ? A défaut, d’autres ressassent l’idée d’une paix des braves énoncée, il y a quelques mois, par le Secrétaire exécutif du Bloc démocratique chrétien (BDC), Guy Christian Mavioga, membre de la galaxie présidentielle.

Depuis l’élection présidentielle de 2016, le Gabon vit une crise politico-sociale sans précédent, en plus de la crise économique de plus en plus prononcée. Les tensions se sont exacerbées de part et d’autre malgré le Dialogue social, puis politique de 2017 ayant permis un certain nombre de réaménagements dans la Constitution. Les clans se sont formés. Les uns campent sur leur position, tandis que les autres débauchent à tour de bras dans l’opposition, espérant l’affaiblir, la réduire à peau de chagrin. Mais le problème reste entier. La crise demeure.

Les principaux leaders de chaque camp ne se sont plus parlés depuis des lustres. Ali Bongo Ondimba, chef de la Majorité républicaine et sociale pour l’émergence, et Jean Ping, leader de la Coalition pour la nouvelle République (CNR) ne pourraient-ils pas également se rencontrer pour apaiser les tensions ? «A quand le Bord de mer et les Charbonnages», ironise un internaute dans un groupe WhatsApp, lorsqu’un autre laisse entendre, commentant la photo de Gbagbo et Ouattara, que «cette image, à elle seule, devrait apaiser les cœurs».

«Les ami(e)s, ce qu’il s’est passé en Côte d’Ivoire est une école politique que nous devons tous apprendre», note un autre observateur qui ajoute également que «les acteurs politiques peuvent ne pas s’entendre à un moment de la vie pour des raisons particulières, mais devraient toujours trouver un terrain d’entente pour l’intérêt de la vie politique et surtout l’intérêt supérieur du pays».

De ce point de vue, d’autres analystes fustigent le fait qu’«au Gabon, la politique de l’opposition est radicale et consiste à refuser toute sorte de dialogue ou de négociation avec le pouvoir en place». Ils se demandent alors si ces «politiciens» pensent à l’avenir politique des jeunes qui les suivent. «Ont-ils pensé aux prisonniers politiques encore en prison à leurs noms ?».

Et un autre de faire remarquer : «Laurent Gbagbo a pris le temps de penser à l’avenir de ses jeunes fidèles. Il sait qu’il gagnerait mieux à oublier le passé pour mieux préparer l’avenir du pays et de ses jeunes élites». En quelque sorte, l’invite, s’inspirant du cas ivoirien, est faite aux camps antagonistes à Libreville, pour trouver un terrain d’entente afin de faire passer, au premier plan, l’intérêt supérieur de la nation, au détriment des querelles, parfois, de personnes.
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