Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment
Accueil
News
Politique
Article
Politique

Conflit homme-faune : Lucie Milebou appelle à «apaiser les appréhensions des populations»
Publié le mercredi 7 juillet 2021  |  Gabon Review
Remboursement
© Autre presse par DR
Remboursement par la CDC des cautions versées par les candidats sénateurs lors des dernières élections au Gabon
Comment


Interpellant les autorités sur le conflit opposant les habitants de certaines localités du Gabon aux éléphants qui n’en finissent plus de causer des dégâts dans les champs allant jusqu’à menacer l’intégrité physique, sociale et économique des hommes, la présidente du Sénat invite les autorités à ne pas donner l’impression de léser les humains au profit des pachydermes.

Les évènements de mai 2021, relatifs aux manifestations des populations de Mekambo, n’ont pas laissé insensibles les sénateurs. Si le palais Omar Bongo Ondimba n’avait pas officiellement réagi à cette actualité au moment des heurts ayant conduit le gouvernement et les élus de cette localité de la province de l’Ogooué-Maritime à intervenir après l’arrestation de plusieurs personnes, le 30 juin dernier, à l’occasion de la clôture de la 1ère session ordinaire de l’année courante, Lucie Milebou Mboussou a assuré que «le conflit Faune-Homme devient une préoccupation majeure», y compris pour ses collègues et elle-même.

Aussi, la présidente du Sénat a-t-elle invité le gouvernement dont la cheffe, Rose Christiane Ossouka Raponda, était présente à la cérémonie à œuvrer davantage pour garantir en premier lieu le bien-être des populations. «Autant, notre politique, sur l’environnement nous exige, de protéger certaines espèces animales tout autant il est du devoir de la République d’assurer la protection de ses citoyens dans leur intégrité physique sociale et économique», a-t-elle rappelé .

«Il est de notre devoir à tous de continuer à réfléchir et à trouver des solutions adéquates qui mettront définitivement un terme à ce conflit. De même, nous devons trouver le langage et les moyens d’apaiser les appréhensions de nos populations qui pensent que nous protégeons davantage les pachydermes, qui de plus en plus investissent des zones habitées et dévastent les plantations, à leur détriment», a-t-elle exhorté.
Commentaires

Dans le dossier
Activités du SENAT
Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux


Comment

Comment