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CCDG : discorde autour de l’adhésion au Pacte social
Publié le mercredi 11 juin 2014   |  Gabon Review


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© Gabon Review par Michel Ogandaga
La signature de l’accord politique entre le président Ali Bongo Ondimba et Mr Jean Pierre Ndong Abessolo du CCDG


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L’heure des désaccords et des divisions au sein du bloc de l’opposition gabonaise semble avoir sonné à nouveau, avec l’appel à l’adhésion au «Pacte social» du président Ali Bongo Ondimba. Assimilée à une souricière garnie de fromage, l’invite du numéro un Gabonais pose maintenant des problèmes au sein de certains partis politiques où des membres affirment ne pas se reconnaitre dans l’engagement pris au Palais du Bord de Mer, le 6 juin 2014, par leurs leaders.

Si le président gabonais, Ali Bongo Ondimba et sa cour peuvent se réjouir du succès de leur récente opération de «charme ou de marketing» envers des partis politiques de l’opposition dans le cadre de la mise en œuvre du Pacte social devant permettre de sortir le peuple gabonais de la précarité, il en est autrement pour les partisans de certains des groupes de l’opposition qui ont marqué leur promptitude à accompagner Ali Bongo Ondimba dans sa détermination à en découdre avec la pauvreté.

Parce que «demain se prépare aujourd’hui», il est plus qu’urgent, à une trentaine de mois de la prochaine présidentielle, de savoir avec qui rouler et sur qui compter pour atteindre l’objectif visé. Ainsi, les audiences dans les cabinets ministériels, les tête-à-tête entre émissaires du pouvoir et potentiels affidés sélectionnés dans l’opposition se multiplieraient dans la capitale gabonaise, alors même que les membres, du moins les hiérarchies, des familles politiques qui négocient n’ont pas été consultés et n’ont, de ce fait, pas donné leur avis.

Epiphénomène ou symptôme de cette situation, le parti politique dénommé Cause commune pour le développement du Gabon (CCDG) se retrouve dans cette situation. Ainsi, le directoire de ce parti aurait été surpris de voir Jean Pierre Ndong Abessolo proclamer, lors de la cérémonie de signature des «accords politiques» le 6 juin dernier au Palais de marbre, l’adhésion du parti qu’il préside au pacte social du président Bongo. Prompt, le directoire de la CCDG a publié une déclaration, datée du même jour, qui «dément formellement» avoir donné mandat à son président d’adhérer au dit «Pacte». De même, le bureau directeur de la CCDG «rassure et confirme l’encrage du parti dans l’opposition véritable».

«C’est avec un grand étonnement que le directoire, organe décisionnel de Cause commune pour le développement du Gabon a suivi la déclaration unilatérale du président. En effet, alors que le parti vient de traverser une crise profonde dont les résolutions viennent d’être transmises au ministère de l’Intérieur, contre toute attente, le président vient de décider sans l’avis du bureau exécutif d’adhérer à la majorité Républicaine via le pacte social proposé par le chef de l’État, il y a juste quelques jours», déclare le communiqué paraphé par Ondo Ndong Charles (membre fondateur et vice président), Edou Nguema Janvier (secrétaire exécutif), Ondo Ndong Bonaventure (membre fondateur, secrétaire exécutif adjoint) et Ntoutoume Mba Jean Blaise (Trésorier général). Et d’ajouter que «cette attitude est considérée comme une nouvelle trahison».

Cette déconvenue, présentée comme une entourloupette du président de la CCDG à l’endroit de ses pairs, va-t-elle faire école ? Au quel cas, le succès du pacte social sur le terrain en serait plutôt hypothéqué. D’autant plus, qu’une rumeur persistante fait état d’un autre leader, et non des moindres parmi ceux qui ont «pactisé», a dû menacer de démettre six membres de la hiérarchie de son parti qui lui demandent d’exciper les raisons fondamentales de son acte d’adhésion à un projet qui ne devrait concerner que le parti au pouvoir ou ses alliés.

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