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Diplomatie / Gabon-France : Moubelet Boubeya rencontre Le Drian
Publié le lundi 7 juin 2021  |  Gabon Review
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© Autre presse par DR
Les membres du gouvernement Issoze Ngondet II
Composé de 38 membres dont 9 ministres d’Etat, 16 ministres et 13 ministres délégués. Photo: Pacôme MOUBELET BOUBEYA, ministre d’état, ministre de la forêt, de la mer et de l’environnement.
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Le ministre gabonais des Affaires étrangères, Pacôme Moubelet Boubeya, s’est entretenu, le 4 juin au Quai d’Orsay (Paris), avec le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. Les échanges ont porté sur la coopération entre les deux pays sur le plan bilatéral et multilatéral.

Le ministère des Affaires Étrangères, Pacôme Moubelet Boubeya, mène résolument ces dernières semaines une intense activité diplomatique en Occident. Après Moscou (Russie) où il a été reçu, le 27 mai, par son homologue Serguei Lavrov, il a devisé, le 4 juin, à Paris, avec le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. L’«échange convivial», a permis aux deux hommes un tour d’horizon des relations bilatérales et d’insister sur la nécessité d’approfondir et d’intensifier «cette coopération mutuellement bénéfique dans des domaines aussi divers que variés».

À l’occasion, l’ambassade du Gabon en France n’a pas manqué de rappeler que, pour les deux parties, la coopération est très active et exemplaire. La présence française reste importante au Gabon avec un peu plus de 120 entreprises opérant dans les domaines stratégiques comme le pétrole, les mines, le bois, les Bâtiment et travaux publics (BTP), l’agroalimentaire, les finances, les assurances, les transports et l’énergie, représentant ainsi entre 70 et 75 % des investissements directs étrangers (IDE).

La rencontre entre les deux ministres a également été l’occasion d’inviter, une nouvelle fois, les entreprises françaises à s’impliquer davantage dans la mise en œuvre du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE), du Plan de relance économique (PRE) et du Plan d’accélération de la transformation (PAT). Dans cet esprit, le Gabon souhaite la multiplication des contacts avec des organismes tel que le Mouvement des entreprises de France (Medef-Afrique) et encourage les échanges des missions économiques de niveaux divers (PME-PMI, grandes entreprises ; régions, etc.).

Sur le plan des échanges commerciaux, en dépit de la crise multiforme, le Gabon se satisfait de l’état des choses même si le volume commercial est en diminution. Libreville apprécie les interventions de l’Agence française de développement (AFD) qui a soutenu de nombreux projets à fort impact social comme l’agriculture, l’environnement, l’éducation et la santé. En dépit des difficultés résultant de la chute des recettes, l’Etat gabonais rassure les entreprises françaises de ce que leurs arriérés de dettes sont prises en compte dans un programme de règlement retenu par le gouvernement.

La coopération militaire a naturellement figuré au menu des arguments avancés par l’ambassade du Gabon en France. En dehors de la formation dont bénéficient les officiers gabonais dans les écoles françaises, le Gabon peut également se réjouir de la présence militaire française du 6e bataillon d’infanterie de marine (Bima) sur son sol. Le pays peut également apprécier l’accompagnement dans le domaine de la sécurité collective et la recherche de la stabilité dans la sous-région. «La nécessité de maintenir cette présence française résulte du climat délétère et de la multiplication des conflits dans cette partie de l’Afrique», expliquent les deux parties. Au regard de cette situation, les deux pays encouragent, dans un esprit de solidarité, des efforts dans le processus de pacification des zones en conflit.

Pour ce qui est de la coopération culturelle, le Gabon, tout en reconnaissant le rôle joué par la France dans la formation de ses élites, remercie les autorités françaises pour l’octroi des bourses de coopération aux étudiants gabonais et sollicite plus de facilités d’obtention de visas d’entrée au profit de ces derniers.

Enfin, au niveau de la coopération consulaire, les deux parties ont manifesté un intérêt particulier, notamment en ce qui concerne l’Accord franco-gabonais du 5 juillet 2007 relatif à la gestion concertée des flux migratoires et au co-développement.

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