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Situation au Tchad - le Gabon réitère son engagement en faveur de la paix à Brazzaville
Publié le dimanche 6 juin 2021  |  Le Nouveau Gabon
CEEAC
© Autre presse par DR
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A l’occasion de la session extraordinaire de la conférence des chefs d’État et de gouvernements de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) consacrée à la situation politique et sécuritaire au Tchad, le président Ali Bongo Ondimba a été représenté le 4 juin 2021 à Brazzaville au Congo par le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda.

Selon la communication gouvernementale, il s’est agi de travailler à l’accompagnement de la transition tchadienne et à la mise en place des mécanismes destinés à prévenir la propagation de toute menace sécuritaire dans la sous-région.

« Le Gabon, par la voix de son Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, a réitéré son engagement constant et obstiné en faveur du maintien de la paix et la stabilité en Afrique centrale, chères au président de la République, Ali Bongo Ondimba. La pacification de notre espace communautaire est un facteur décisif pour son développement et la prospérité des populations », renseigne le communiqué.

Cette rencontre de la CEEAC est la toute première des chefs d’Etat de la sous-région depuis le décès du président Idriss Deby Itno le 20 avril dernier. Après 30 ans de pouvoir, le défunt président tchadien avait succombé à ses blessures infligées « sur le champ de bataille » contre les rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (Fact). Il venait tout juste d’être réélu pour un sixième mandat.

Après sa mort, Idriss Deby Itno a été remplacé par son fils de 37 ans, le général Mahamat Idriss Deby. Ce dernier est à la tête d’un conseil militaire de transition. Une prise de pouvoir dénoncée par la société civile et l’opposition tchadiennes qui la qualifie de « coup d’Etat institutionnel ». Le 4 juin à Brazzaville, les chefs d’Etat et de gouvernement ont tout simplement pris acte de la suspension de la Constitution du Tchad et de la formation du Conseil militaire de transition. Ils ont par ailleurs choisi d’accompagner le Tchad sur le chemin de la démocratie et ont recommandé une transition dans les 18 mois ainsi qu’un dialogue inclusif dans les meilleurs délais.
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