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Réunion de la CEEAC sur le Tchad : Le Gabon représenté à Brazzaville par Rose Christiane Ossouka Raponda
Publié le samedi 5 juin 2021  |  LaLibreville.com
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© Autre presse par DR
Rose Christiane Ossouka Raponda, premier ministre gabonais
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Réunis vendredi 4 juin à Brazzaville, les chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), ont décidé de se conformer à la position de l’Union africaine concernant le Tchad. Le Gabon y était représenté par son premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda.

A l’issue d’un huis clos de près de deux heures, les dirigeants des pays membres de la CEEAC ont donné leur position. « La transition déclenchée après la mort du maréchal Idris Deby Itno doit faire l’objet d’un accompagnement », indique le communiqué publié ce vendredi. Cette transition est appelée à œuvrer à la réconciliation nationale et à tenir des élections dans les dix-huit mois.

La CEEAC doit aider le Tchad à obtenir une transition apaisée, a déclaré le président de l’organisation sous-régionale, le président congolais Denis Sassou Nguesso. « Nous prenons acte de la suspension de la Constitution tchadienne de 2018 et de la mise en place d’un Conseil national militaire », dit le communiqué du sommet de Brazzaville lu par le ministre brazzavillois des Affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso.

S’ils réaffirment leur condamnation de toute prise de pouvoir par des voies non démocratiques, les dirigeants de l’Afrique centrale ont insisté sur le cas exceptionnel du Tchad après la mort de son président le 20 avril. A l’issue de ce sommet, le Tchad n’est donc pas exclu des instances de la CEEAC. Au contraire, il bénéficie de son entière sollicitude. La CEEAC s’est même félicitée des mesures prises par les autorités de la transition tchadienne pour préserver notamment la sécurité et l’unité de l’État.

Un appel est cependant lancé aux militaires afin qu’ils organisent une « transition politique » dans les 18 mois et un dialogue national inclusif dans les meilleurs délais. Une exigence déjà formulée par L’Union africaine le 20 mai dernier.

Les chefs d’Etat de l’Afrique centrale n’ont pas évoqué dans leur communiqué final la situation sécuritaire entre le Tchad et la République centrafricaine. Des tensions sont nées entre les deux pays après un accrochage dimanche dernier entre soldats tchadiens et centrafricains à un poste frontière. Une réunion a cependant eu lieu en marge de ce sommet entre le premier ministre tchadien, Albert Pahimi Padacké, et le président centrafricain, Faustin-Archange Touadéra. Rien n’a pour l’heure filtré de cette rencontre.
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