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Continuer à exploiter et à distribuer l’eau dans le Grand Libreville sans nuire à la planète
Publié le jeudi 27 mai 2021  |  Gabon News
Pénurie
© Gabon Review par DR
Pénurie d’eau potable
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C’est l’objectif poursuivi par l’étude lancée, le mercredi 12 mai 2021, par l’UNESCO et le Ministère de l’énergie et des ressources hydrauliques. Elle a été confiée à l’Institut de recherche Deltares qui sera accompagné par le Consultant national Monsieur Victor Boumono pour une durée de six (6) mois.

Cela fait plusieurs années que l’usine de production d’eau potable basé à Ntoum dessert à Libreville, Akanda, Owendo et Ntoum, zone communément appelée « Grand Libreville ». Et, ces derniers temps les phénomènes inquiétants comme les pluies en pleine saison sèche, sont de plus en plus récurrent et laissent présager que cette exploitation régulière des ressources en eau dans cette commune a des effets néfastes sur la planète. De plus, ces effets impactent de façon importante le niveau des eaux à l’usine de production et perturbent la distribution.

Désirant étudier l’éventuel lien entre cette forte exploitation de l’or bleu à Ntoum et les effets de changement climatique a suscités le Ministère de tutelle a sollicité l’UNESCO pour un accompagnement technique et financière dans la réalisation de l’étude. Ce partenariat a permis de bénéficier d’un financement de plus de 100 000 dollars (soit 54 184 500 fcfa) de la Corée du Sud.

Les travaux ont démarré avec une allocation de Monsieur Eric Voli Bi, Chef de Bureau et Représentant p.i de l’UNESCO au Gabon, lu par Monsieur Thierry P. Nzamba Nzamba, Spécialiste du Bureau de l’UNESCO à Libreville. Il a souligné que les impacts des changements climatiques sont au cœur des préoccupations de l’UNESCO.

C’est pourquoi, pour évaluer les effets réels, elle a lancé, en 2015, sous la coordination du Pogramme Hydrologique Intergouvenemental (PHI), le projet « Assurer la sécurité de l’eau  : les impacts climatiques et les réponses d’adaptation en Afrique, dans les Amériques, en Asie et en Europe ». Ledit projet s’appuie sur des évaluations de vulnérabilité et des études de cas réalisées dans différentes régions. Il cherche à mettre en œuvre des activités portées sur l’élaboration de stratégies d’adaptation afin de renforcer la sécurité de l’eau mise à mal par le changement climatique.

Les travaux proprement dits se sont articulés autour de deux communications dirigés par le consultant national et les experts de Deltares. La première s’articulait sur présentation de la méthode CRIDA (Climate Risk Informed Decision Analysis), méthode de modélisation hydrologique qui implique l’évaluation de la vulnérabilité, le développement et formulation des options robustes et flexibles et évaluation des alternatives planifiées. Cette approche fournit des lignes directrices pour évaluer les vulnérabilités de la sécurité en eau dues à la variabilité et au changement climatiques, ainsi que des conseils sur le développement de voies d’adaptation pour une gestion robuste des ressources en eau.

La deuxième sur la contribution était axée sur les termes de référence de l’étude par le consultant national, ou il a été décliné le cadre de la prestation de l’étude, l’organisation, la méthodologie, les différentes missions à réaliser et l’interaction avec les parties prenantes.

Au sortir de ces présentations, les participants ont fait des amendements en vue de la prise d’un compte plus poussée des réalités du champ d’étude. Aussi, l’étude permettra d’améliorer la sécurité de l’eau dans le Grand Libreville.

De façon spécifique, elle va permettre de : Évaluer les impacts du changement climatique sur le bassin de la rivière Nzémé en mettant l’accent sur les changements dans la variabilité des précipitations, les précipitations extrêmes qui provoquent des crues soudaines dans la zone, l’augmentation des risques d’inondation et la diminution de la disponibilité de l’eau ; développer une stratégie d’adaptation pour maintenir et améliorer la sécurité de l’eau actuelle dans le futur avec les parties prenantes au sein du Ministère de l’Energie et des Ressources Hydrauliques ; renforcer les capacités sur l’utilisation des tests de stress climatique pour l’élaboration de stratégies d’adaptation ; développer une approche généralisable pour la formulation de cartes des voies d’adaptation à partir des résultats des tests de stress climatique.

Ont pris part à cette cérémonie de lancement de l’étude :

La coordination du projet de l’UNESCO ;
La Direction Générale de l’Eau ;
L’Institut Deltares ;
La Société d’Energie et d’Eau du Gabon ;
la Direction Générale de la Météorologie ;
Le Conseil Climat ;
L’AGEOS ;
La Mairie de Ntoum.
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