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Akini A Loubou : Germaine Acogny et Gaëlle Ikonda enchantent les planches
Publié le mardi 10 juin 2014   |  Gabon Review


Gaëlle
© Gabon Review par DR
Gaëlle Ikonda sur scène
Samedi 7 juin 2014. Libreville


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Le festival international Akini A Loubou s’est achevé le week-end écoulé sur une ambiance particulière, amenée par le professionnalisme engagé de Germaine Acogny et la «Résistance» de la jeune Gaëlle Ikonda. L’évènement qui a duré une semaine, constituait la «Saison danse Gabon 2014» initiée par l’Institut français du Gabon (IFG).

C’est une soirée des plus mémorables qu’ont vécu les amateurs de danse contemporaine, samedi 7 juin dernier dans la salle de spectacle de l’Institut français du Gabon (IFG). A l’occasion de la clôture de la «Saison danse Gabon 2014» et du festival international Akini A Loubou, la jeune danseuse gabonaise Gaëlle Ikonda, soutenue par la chorégraphe franco-sénégalaise Germaine Acogny ont enchanté le public et fait vibrer les planches de leur colère, résignation et persévérance.

Initié en 2005 par un jeune danseur et chorégraphe gabonais, Sandrin Lekongui, dans l’objectif de «donner une impulsion à la danse et surtout à la création contemporaine», à travers des ateliers de formation et des échanges entre professionnels et amateurs, ce festival a fait vibré le public librevillois au rythme de deux univers, différents et tout aussi identiques : l’un plus orienté vers la description d’une colère enfouie mais assumée et l’autre, décrivant un parcours vital souvent semé d’embuches et d’obstacles.

En effet, si les deux représentations offertes au public dans la soirée du 7 juin 2014 à l’IFG ont semblé se rejoindre tout en s’éloignant l’une de l’autre, c’est que les deux danseuses ont su décrire, chacune à sa façon, leur ressenti de la vie et du monde. Si Germaine Acogny, reconnue comme l’une des artistes les plus engagées du continent africain, par ailleurs fondatrice de l’Ecole des Sables au Sénégal, a surfé entre déni de la «différence» et prise de position par rapport à un certain nombre de sujets (modernité, féminisme, tradition africaine, etc.), Gaëlle Ikonda a «dansé sa vie» et clamé sa «Résistance». Une position qu’elle a d’ailleurs présentée à la jeune cinéaste gabonaise Samantha Biffot qui en a fait un court-métrage projeté au début de la même soirée.

Ainsi, les deux tableaux, conçus pour «faire comprendre aux hommes l’importance de la danse qui peut tout», ainsi que l’a lancé Germaine Acogny, ont été offerts aux amateurs de la danse contemporaine dans un autre but : célébrer la vie et susciter une plus grande implication des autorités dans le domaine artistique culturel.

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