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Ouverture d’une enquête sur l’agression du Pr Ondo Ossa
Publié le mardi 10 juin 2014   |  Gabon Review


Guy-Bertrand
© Gabon Review par DR
Guy-Bertrand Mapangou, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique.
Lundi 9 juin 2014. Libreville.


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À la suite de l’agression au poignard de l’ancien ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur, le Pr Albert Ondo Ossa, le ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique, de l’Immigration et de la Décentralisation, Guy-Bertrand Mapangou, a annoncé, le lundi 9 juin 2014, qu’une enquête a été ouverte par la Police judiciaire, sous l’autorité du Procureur de la République.

Réagissant à l’agression au poignard, le 8 juin, d’Albert Ondo Ossa, ancien ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur d’Omar Bongo, le ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique, de l’Immigration et de la Décentralisation, Guy-Bertrand Mapangou, a réuni la presse, le 9 juin, en vue d’officialiser l’information et indiquer que la police a ouvert une enquête sur cette affaire.

Le ministre de l’Intérieur qui n’a pas répondu aux questions puisqu’il ne s’agissait que d’un point presse, a néanmoins raconté dans sa lecture que «le témoignage de Mademoiselle Effire (Fille de l’ancien ministre), consigné dans le procès verbal de son audition dressé par la Police judiciaire, nous indique que le Pr Albert Ondo Ossa serait descendu de son véhicule pour demander des explications au chauffeur du Toyota Corolla ; pendant ce temps, un des occupants dudit véhicule est sorti brusquement avec un couteau et a poignardé à deux reprises son père sous le flanc gauche».

Guy-Bertrand Mapangou précise que sous le choc, la jeune fille n’a pu relever l’immatriculation des agresseurs que partiellement. Et d’indiquer que «sitôt après, une enquête a été ouverte par la police judiciaire sous l’autorité du procureur de la République». «Pour l’heure, le Pr Ondo Ossa se trouve interné dans une structure médicale où il a subi une intervention chirurgicale qui, selon les médecins, s’est bien passée».

L’enquête ouverte devrait être facilitée par le fait que l’agression s’est déroulée à proximité de l’ambassade de Turquie qui dispose de caméras de surveillance balayant la rue. Les agresseurs qui ont agi à visage découvert pourraient être identifiés si l’ambassade de Turquie venait à livrer ses enregistrements à la police. Selon une source judiciaire, des démarches dans ce sens ont été entamées par le procureur de la République qui a sollicité, conformément aux procédures et usages diplomatiques, l’intercession du ministère gabonais des affaires étrangères.

Cette agression qui aurait pu tourner à l’irréparable est l’objet de tous les commentaires et de toutes les extrapolations. Nombreux espèrent ou souhaitent vivement que la lumière soit faite sur cette affaire en vue de calmer les esprits et soulager la quiétude de l’opinion. Car, à quelque un an et demi de la prochaine élection présidentielle au Gabon, cet acte qui pourrait avoir des déterminismes inattendus, passe pour le signe avant-coureur de ce que le climat politique pourrait s’échauffer. Déjà que l’opinion, dans sa grande majorité, estime que cette agression est un acte politique visant à «décourager les éventuels candidats à cette élection ». Qu’il en soit le cas ou pas, cet acte de banditisme relance le débat sur la sécurité publique. Guy-Bertrand Mapangou devrait y travailler, car ce qui s’est passé ce week-end a glacé aussi bien les personnalités publiques que les quidams les plus anonymes.



La réaction du gouvernement suite à l’agression du Pr Albert Ondo Ossa.
Publié le: 9/6/2014  | 


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