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Succession à l’UN : «Je ne suis pas le fils de Zacharie Myboto», se défend Paul-Marie Gondjout
Publié le mercredi 12 mai 2021  |  Gabon Review
Paul-Marie
© Autre presse
Paul-Marie Gondjout, secrétaire général adjoint de l’Union nationale (UN, opposition)
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La course à la présidence l’Union nationale (UN), parti d’opposition au Gabon, se poursuit et devrait se conclure en juin prochain. En lice, deux militants qui maintiennent leurs candidatures dont Paul-Marie Gondjout critiqué pour sa filiation avec Zacharie Myboto, le président sortant.

Au Gabon, depuis l’annonce de la candidature de Paul-Marie Gondjout à la présidence de l’Union nationale (UN), d’aucuns, aussi bien dans ce parti de l’opposition qu’à l’extérieur, ont dénoncé une succession de type dynastique du fait de la filiation de ce candidat au président sortant, Zacharie Myboto. Critiqué depuis lors, Paul-Marie Gondjout s’est récemment défendu sur les antennes de TV5 Monde. «Je voudrai déjà dire au départ que je ne suis pas le fils de Zacharie Myboto», a-t-il déclaré. «Je ne suis pas le fils de sang de monsieur Zacharie Myboto», a renchérit l’opposant qui rappelle qu’il n’est que le gendre de Zacharie Myboto puisque marié à sa fille depuis 21 ans. Donc, a-t-il souligné, bien avant l’existence de l’Union nationale.

«Donc je pense que cette critique pour moi n’a pas lieu d’être parce qu’à notre parti les statuts autorisent tout militant à se porter candidat à l’élection de président du parti», a-t-il déclaré. Lui, Paul-Marie Gondjout, préfèrerait être attaqué sur sa compétence, son engagement au sein de l’UN, sa détermination et a connaissance du parti. Il justifie d’ailleurs sa candidature par la nécessité de passer le flambeau aux nouvelles générations. «Je pense que nous sommes arrivés à une période où il faut penser à demain, engager des nouvelles générations dans la gestion de nos partis, de notre pays», a-t-il commenté.

Si son propos cache mal une ‘’querelle d’anciens et de modernes’’, Paul-Marie Gondjout insiste : sur la base des valeurs sur lesquelles il souhaite être critiqué, sa candidature est légitime. «C’est ce que me reconnaissent de très nombreux militants de l’Union nationale», a-t-il argué signalant qu’au départ, son adversaire, Paulette Missambo, n’était pas en lice. «Il a fallu que des compatriotes militants poussent sa candidature. Mais je suis bien heureux, effectivement, que nous puissions avoir cet exercice démocratique au sein de l’Union nationale et le meilleur l’emportera certainement au terme de cette élection», a-t-il confié. Le congrès du parti a été reporté pour le mois de juin et Paul-Marie Gondjout espère que l’élection «se tienne avant le mois de juin».
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