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RPM vs RHM : La lecture de Michel Menga
Publié le lundi 10 mai 2021  |  Gabon Review
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© Gabon Review par DR
Le président du RHM, Michel Menga, et les autres hiérarques du RHM, le 8 mai 2021 à Libreville
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Au lendemain de la décision de justice rendue, le 16 avril dernier, dans l’affaire l’opposant à Alexandre Barro Chambrier, président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), Michel Menga M’Essone est apparu triomphant, le 8 mai, lors d’une conférence de presse ayant pour but de clarifier la situation du Rassemblement héritage et modernité (RHM), au cœur du litige.

Accompagné de ses deux désormais vice-présidents, en l’occurrence Serge Maurice Mabiala et Gervais Oniane, l’actuel ministre de la Culture et des Arts, Michel Menga M’Essone, a voulu porter à la connaissance du public «les dernières péripéties» faisant suite aux assises du fameux «Congrès de clarification tenue le 3 janvier 2021».La sortie intervenait au lendemain du rendu du Tribunal de première instance de Libreville, le 16 avril dernier, portant sur l’affaire qui l’oppose au président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), Alexandre Barro Chambrier, qui a été débouté à la suite de sa demande en cessation de trouble déposée auprès de cette juridiction.

S’exprimant en tant que «président du RHM, parti légal à la capacité politique établie par la présence de ses élus à l’Assemblée nationale et dans plusieurs assemblées territoriales», Michel Menga a rappelé qu’il a été «assigné à comparaitre à l’audience des référés du 30 mars 2021 devant le président du Tribunal de première instance de Libreville, suite à une plainte déposée par monsieur Hugues Alexandre Barro Chambrier qui se réclame être le président du RPM». Et Menga de rappeler que par ordonnance du juge des référés, il a été décidé que «le parti politique Rassemblement pour la patrie et la modernité n’a pas encore d’existence juridique» et qu’en conséquence, l’action émise par M. Chambrier a été «irrecevable» pour «défaut du droit à agir». S’en tenant à ce rendu du tribunal, pour Michel Menga «les choses sont désormais parfaitement claires».

«Le RPM n’a aucune existence juridique et ne saurait donc être présidé par quiconque», a-t-il laissé entendre, commentant que «cette décision du juge des référés s’inscrit rigoureusement dans la cohérence de la décision de la Cour constitutionnelle». Un verdict datant du 26 janvier 2021 «attestant formellement de l’inexistence juridique du RPM».

Ironique à souhait, à la question de savoir ce que devient M. Chambrier dans cette affaire, le ministre de la Culture a indiqué qu’on ne lui refuse pas le droit d’être membre du parti. «S’il veut revenir qu’il fasse sa demande». Et, se prononçant à propos des députés qui pourraient choisir le camp Chambrier, là aussi, le député de Cocobeach et ministre de la Culture s’est catégorique : «Les choses sont désormais claires et s’il y a une catégorie de personnes qui veut suivre une personne qui est dans l’illégalité, ils assumeront les conséquences de l’illégalité». Selon Menga M’Essone ces élus perdront de facto leur qualité de député à l’Assemblée nationale et devront repartir à des élections sur leurs sièges.

Michel Menga détenteur d’une lettre accusant réception du dépôt, au ministère de l’Intérieur, des actes du «Congrès de clarification» s’estime donc officiellement reconnu comme président du RHM. Alexandre Barro Chambrier est, lui aussi, détenteur d’un récépissé délivré par le ministère de l’Intérieur, le 23 décembre 2019, concernant sa démarche pour la reconnaissance officielle du RPM. Et si le tribunal s’était déclaré incompétent en filigrane, préférant renvoyer dos à dos les deux leaders antagonistes ? Quand donc le ministère de l’Intérieur mettra-t-il un terme au flou artistique des accusés de réception ? Quand donc produira-t-il les conclusions et documents définitifs ?
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