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Tuberculose : Le Gabon peaufine son plan stratégique 2021-2025
Publié le mercredi 5 mai 2021  |  Gabon Review
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© Gabon Review par DR
Le secrétaire général du ministère de la Santé (au centre), entouré de la représentante de l’OMS et du directeur du PNLT.
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Avec un taux d’incidence de 521 cas positifs à la tuberculose pour 100 000 habitants, le Gabon table sur la validation de son plan stratégique national de lutte contre cette maladie. Le 4 mai, un atelier a été organisé dans le but de trouver des solutions devant aider à diminuer de manière significative, cette incidence jugée élevée, de la tuberculose dans le pays.

Venus des différentes régions du Gabon, les acteurs de la lutte contre la tuberculose se sont réunis à Libreville le 4 mai dans le cadre de l’atelier de validation du plan stratégique national de lutte contre la tuberculose. Organisé par le Programme national de lutte contre la tuberculose (PNLT) avec l’appui de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’idée de ces assises était d’orienter la politique de lutte contre la tuberculose au Gabon pour les 5 prochaines années. «Le plan stratégique est un document normatif indispensable au fonctionnement d’un programme. Il a été élaboré à la suite de la revue épidémiologique et programmatique que nous avons organisé en décembre 2020 avec l’appui de l’OMS et le Fonds mondial», a expliqué le directeur du PNLT. Selon le Dr Jocelyn Mahoumbou, à la suite de cette revue les recommandations formulées ont été traduites dans le plan stratégique sous forme de priorités afin d’améliorer la performance du programme.

Avec 521 cas positifs à la tuberculose pour 100 000 habitants, la prévalence dans le pays reste encore élevée. «Ce qui est énorme dans la sous-région et l’OMS nous mettant dans la liste des 20 pays ayant une morbidité élevée, cela va sans dire que nous devons redoubler d’efforts, améliorer nos stratégies de dépistage», estime Jocelyn Mahoumbou. A en croire son propos, la nouvelle stratégie devrait, entre autres, permettre de passer du dépistage passif au dépistage actif à l’égard des populations. Ceci, dans un contexte où, le pays n’arrive jusqu’à présent qu’à détecter 60% des cas attendus. «Il y a encore 40% des cas que nous n’arrivons pas à dépister. Ça nécessite vraiment que nous améliorons notre stratégie et que nous définissions les nouveaux modes de dépistage avec les nouveaux outils mis en place», a-t-il indiqué.

Demande auprès du Fonds mondial

Au titre de ces nouveaux outils il y a, entre autres, l’utilisation de la microscopie à fluorescence et la radiologie moléculaire. «Il est envisagé d’avoir un laboratoire public qui puisse se charger de la tuberculose parce que pour l’instant c’est une activité qui est menée par le Cermel», fait savoir Jocelyn Mahoumbou selon qui, le pays qui souhaite obtenir des financements auprès du Fonds mondial, devrait soumettre une demande en août 2021. «Un des documents qui est un des préalables pour pouvoir soumettre notre demande de financement reste le plan stratégique», explique-t-il, soulignant la nécessité de valider ce plan stratégique. Lancé par le secrétaire général du ministère de la Santé, cet atelier donnera lieu à des recommandations.

Le PNLT, souligne le Dr Gyslaine Nkone Asseko, administrateur des programmes de lutte contre les maladies transmissibles, bureau OMS/Gabon, a été mis en place en 1997 avec l’appui de l’OMS, afin de permettre au Gabon de disposer d’une politique nationale de lutte contre ce problème de santé. «Nous sommes en train de valider le 6e plan stratégique de lutte contre la tuberculose», annonce-t-elle précisant que l’OMS accompagne le programme pour disposer des guides techniques de lutte contre la tuberculose chez l’adulte, chez l’enfant, la tuberculose pharmaco-sensible, la tuberculose multi-résistante, la coïnfection tuberculose/VIH, et aussi pour disposer de tous les outils des malades dans les structures sanitaires aussi bien en matière d’hospitalisation, consultation, laboratoire que l’élaboration de rapports annuels sur la situation de la tuberculose dans le pays. «Nous accompagnons aussi le pays dans la mobilisation des ressources auprès du Fonds mondial», explique le médecin.
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